D’ici fin février, le nombre de départements exigeant un minimum de 15 heures d’activité pour l’attribution du revenu de solidarité active (RSA) augmentera de 18 à 47. Cette mesure, prévue pour être mise en place à l’échelle nationale d’ici 2025, a été confirmée par Catherine Vautrin, la ministre du Travail.
« Nous passons de 18 à 47 expériences de ce genre d’ici la fin du mois [de février 2024] », a révélé la ministre sur la chaîne Public Sénat après les questions au gouvernement à la chambre haute du Parlement. Dans ces départements, les bénéficiaires du RSA seront suivis pour faciliter leur retour à l’emploi, conformément à la réforme de France Travail. Cependant, l’application de cette condition de 15 heures d’activité pour le RSA n’est pas encore totalement en place, en attente d’un décret du Conseil d’État pour préciser les modalités de suspension du RSA.
« Il y a des postes vacants dans notre pays », a rappelé Catherine Vautrin, soulignant l’importance d’aider les chômeurs en fin de droits à retrouver un emploi.
« Un chercheur d’emploi aspire avant tout à retrouver un travail »
« Un chercheur d’emploi aspire avant tout à retrouver un travail, notre mission est de l’accompagner dans cette démarche, c’est la meilleure façon de l’émanciper », a déclaré la ministre.
Le RSA, distribué par les caisses d’allocations familiales, s’élève à 607,75 euros par mois pour une personne seule et à 911,63 euros pour un couple sans enfants.
Fin prévue de l’allocation spécifique de solidarité
La semaine dernière, lors de son discours de politique générale, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé que les chômeurs en fin de droits ne bénéficieront plus de l’allocation spécifique de solidarité (ASS) et seront transférés au RSA. Ils ne pourront plus accumuler de trimestres pour leur retraite sous ce régime.